Air

L’un des principaux sujets des œuvres de Folon, est un élément qu’on ne peut pas voir : le vent. Pourtant, il est bien là, vecteur d’envol et de liberté. C’est lui qui pousse les oiseaux vers d’autres horizons, c’est lui qui caresse le visage de l’homme au chapeau, seul assis devant la mer et c’est encore lui qui porte l’homme lorsque dans un rêve fou, il quitte la pesanteur terrestre et s’envole en quête de liberté. Mais au-delà du vent, l’air est présent également, source d’équilibre et de légèreté. Un grand nombre de ses œuvres sont parsemées de bulles en suspens ou qui s’envolent créant une sensation d’apesanteur (Ouverture, 1989 ; L’Oiseau bleu, 2002 ; etc.). Enfin, c’est encore dans l’air qu’un funambule de temps à autre se joue de l’équilibre en marchant sur une corde qui bien souvent n’est rattachée à rien (L’artiste, 1982 ; Le funambule, 2002, etc.). Finalement avec son automate (Equilibre, 2000), Folon affirme la rencontre de l’air et de l’artiste.